Georges Leroy, confidences au soir d'une vie

Georges Leroy, confidences au soir d'une vie

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Péronnes-lez-Antoing, dans sa 100ème année, Georges Leroy se livre à Fabien Lemaire.

Amitié ! Oui, c’est ce sentiment d’affection entre deux personnes qui donna naissance à cette biographie.

Né à Péronnes-lez-Antoing, le 4 juin 1920, Georges Leroy, sur la route de son centenaire, me révèle ses nombreux souvenirs. C’est avec attention qu’il a relu mes écrits, fruit de nos longues conversations...

Pénétrez dans l’univers de son enfance, baigné par son cher village auquel il resta fidèle toute sa vie... Accompagnez-le durant l’été 1940 dans son exode vers le Midi de la France via les centres de recrutement de l’armée belge (CRAB). Une page trop méconnue de notre histoire sur laquelle je me suis penché. Vivez en détails le récit de sa déportation à Königsberg où il perdit définitivement l’insouciance de ses jeunes années. Plongez dans l’occupation et la résistance de Péronnes durant son absence. Retrouvez-le durant son service militaire au sein de la Brigade Piron dans une Allemagne occupée. Découvrez une parenthèse sur les chantiers navals rythmant jadis la vie de Péronnes-lez-Antoing. Et bien d’autres choses encore de la voix de celui qui m’appelle « mon frère » ...     Fabien Lemaire

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ISBN : 978-2-9528972-2-8

Dépôt légal : D/2020/14.326/1 ©

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Fabien LEMAIRE, auteur-éditeur.Tous droits réservés 

Réalisation : Printer Service, Fabien LEMAIRE Rue du Paradis, 31 - 7621 BRUNEHAUT - Imprimé en Belgique en décembre 2020

Interview à lire dans le Reflet Flash 117 de septembre 2020 (en pages 6 et 7) via : https://issuu.com/printer-service/docs/reflet_flash_117 ou ci-dessous :

Péronnes-lez-Antoing - Georges Leroy - Confidences au soir d’une vie.

Fabien Lemaire, a terminé l’écriture de son troisième ouvrage. Il s’agit de la biographie de Georges Leroy de Péronnes-lez-Antoing qui aurait eu100 ans en cette année 2020. 

G.S. : Jamais deux sans trois, dit le dicton, en tant que lecteur privilégié, j’ai lu attentivement cette biographie et j’y ai appris de nombreuses choses ! Il y a une connotation locale car on y parle beaucoup du village de Péronnes et de son histoire. Après une première biographie en 2007 sur Lucien Delrue de Bruyelle, l’entité d’Antoing semble être ton terrain de prédilection...

F.L. : C’est un pur hasard. Cependant, j’aime beaucoup le village de Péronnes, il est particulièrement chargé d’histoire notamment grâce à ses chantiers navals auxquels j’ai accordé une belle parenthèse. De plus, je pense qu’il est promu à un bel avenir avec tous les projets qui y sont développés. Sur la fin de sa vie, Georges était alité et, par son châssis, il était tout heureux de pouvoir apercevoir le clocher de son église. «Tu l’aimes ton village ?» lui disais-je. «Infiniment» me répondait-il en déplorant que tous les gens de sa génération n’étaient plus de ce monde... Georges adorait véritablement sa bourgade. Rendez-vous compte, il y est né le 4 juin 1920 et y est décédé le 21 août 2019. Il y est resté fidèle toute sa vie ! Avec les souvenirs d’enfance de Georges ressurgissent des pages de l’histoire de Péronnes. Grâce à sa fille Annie, j’ai mis également la main sur certains documents.

G.S. : Tu entretenais un grand lien d’amitié avec cet homme au point que Georges t’appelait «mon frère».

F.L. : C’est exact, je me réjouis de l’avoir connu. Je l’avais rencontré dans le cadre d’un témoignage pour mon précédent ouvrage. Tout cela, je l’explique en détails... Puis, en décembre 2017, je lui avais consacré un article dans le Reflet Flash 107. Le 24 août 2018, il fut victime d’un malaise conséquent et fut emmené en ambulance. Heureusement, il a repris connaissance. Le lendemain, via sa fille Annie, il m’envoyait une vidéo émouvante dans laquelle il s’adressait directement à moi m’expliquant qu’il était allé loin mais qu’il était quand même revenu ! Il trépignait d’impatience de me revoir car, depuis septembre 2017, mois de notre première rencontre, je lui rendais régulièrement visite. Jamais je n’ai lié une amitié et une complicité aussi forte en un minimum de temps. C’est comme si on se connaissait depuis toujours ! A l’hôpital, je lui avais demandé de se battre pour en sortir car nous avions encore des choses à réaliser ensemble... Sur la dernière année de sa vie est née cette biographie. Grâce à la complicité d’Annie, il a eu l’occasion de la relire dans son intégralité et d’y apporter ajouts, corrections, rectifications. Il avait gardé une vivacité d’esprit incommensurable. On pouvait parler de tout avec lui... Lorsque j’arrivais à la porte de sa demeure, son visage s’illuminait. Suivaient alors accolade et longue poignée de main. Comme il aurait été malheureux de connaître cette sinistre époque de distanciation sociale...

G.S. : Une fois de plus, tu retraces la vie d’un homme qui a traversé la guerre et qui a été déporté en Allemagne à Königsberg. Tu t’attardes notamment sur le statut du C.R.A.B., peux-tu nous en dire davantage ?

F.L. : En fait, il s’agit d’un statut de reconnaissance nationale en faveur des hommes ayant rejoint les Centres de Recrutement de l’Armée Belge (C.R.A.B.) en 1940. Comme tant d’autres, Georges s’est exilé dans le sud de la France, une véritable aventure dans la désorganisation la plus totale. L’Arrêté Royal relatif à la création de ce statut date du 12 avril 1990 ! Une reconnaissance tardive ! Le chapitre est même appuyé par un second témoignage : «Journal d’un autre exilé».

G.S. : Georges a fait son service militaire dans la Brigade Piron, c’est là un fait excessivement rarissime...

F.L. : Effectivement, surtout qu’il revenait de sa déportation. Le pauvre est retourné à nouveau en Allemagne qu’il a connu à son tour occupée. Au point de vue territorial, les troupes belges étaient sous la tutelle des autorités britanniques. C’est particulièrement passionnant de connaître des anecdotes de la vie quotidienne des Allemands qui, en cette fin d’année 1945, étaient soumis à un couvre-feu. Ce qui peut paraître paradoxal, c’est l’aveu de Georges : son service militaire était, pour lui, l’une des plus belles périodes de sa vie. On comprend pourquoi quand on connaît le récit de celle-ci.

G.S. : Tu sembles prendre beaucoup de plaisir à relater la vie des autres. Est-ce pour mieux masquer la tienne ?

F.L. : Ma vie, c’est à travers celles des autres que je l’ai bâtie. Je suis un collectionneur de rencontres mais je n’ai jamais triché avec les sentiments. Si je n’aime pas l’attitude de quelqu’un ou que sa conduite me déplaît, je ne manque jamais de lui faire comprendre; cela s’appelle la franchise. Un gros défaut en politique... (rires) Sans vouloir être présomptueux, croyez-vous que tout le monde a la chance de rencontrer un presque centenaire vous livrant le film de sa vie ? Sans compter ses secrets les plus intimes... Et puis, quelle expérience enrichissante ! Georges est une âme bonne et simple, il fait partie à jamais de la voix des Sages m’accompagnant au quotidien. Cette année, nous avons perdu beaucoup d’aînés avec le Covid-19. Ils étaient ce que nous sommes et ce que nous serons un jour. Quand l’un d’eux meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. J’essaie simplement de sauver les cendres pour que les générations suivantes ne les oublient pas !

G.S. : Tu plonges également dans l’occupation et la résistance de Péronnes.

F.L. : C’est grâce à des écrits en possession de Annie. Péronnes était baptisée par les Allemands «la petite Moscou». On y parle entre autres du Feldgendarme Alfred Rechzeh, le tortionnaire du boulevard Léopold à Tournai...

G.S. : Une biographie très agréable et plaisante où l’on retrouve le style qui te caractérise dans la continuité de tes écrits précédents. Dès les premières lignes, on a envie de poursuivre et elle se dévore très vite. Je ne peux que la recommander aux lecteurs de Reflet Flash !

F.L. : Je suis ravi de ne pas vous avoir déçu et je souhaite à tous ceux qui participeront à la souscription de passer, par la suite, un excellent moment de lecture. A bientôt en compagnie d’un personnage attachant au travers de ce récit.

 

Georges Leroy, déporté du STO 1942-1945, né à Péronnes-lez-Antoing le 4 juin 1920 s'est éteint le 21 août 2019, dans sa centième année.

 

Nous vous proposons de revoir Georges via des petits reportages qui lui avaient été consacrés dans le cadre du STO :

https://www.facebook.com/watch/?v=1979285625478817

https://www.rtbf.be/info/regions/detail_a-brunehaut-les-derniers-temoins-du-service-du-travail-obligatoire-mis-a-l-honneur-par-un-collectionneur-de-recits?id=9906875

https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=RfttChs4TLI

http://www.inmemoriam.be/fr/2019-08-21/georges-leroy/

https://www.printer-service.be/les-maudits-du-sto

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Georges Leroy sa vie
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